Pourquoi faire une thérapie ?
Pourquoi faire une thérapie ? Réponses à quelques questions fréquentes.
Je sens que j'ai des problèmes à résoudre ; mais je préfère essayer de m'en sortir seul
C'est une réaction classique et fréquente : on ne se résout souvent à consulter, qu'après avoir essayé, quelquefois pendant des années, de régler seul ses difficultés, par la volonté, la réflexion, l'hyperactivité, etc... Mais, ce n'est que dans et par la relation avec un praticien de l'accompagnement thérapeutique qu'un vrai travail de transformation pourra se faire.
Je n’ai pas de problème particulier, je ne suis pas concerné
S’il est vrai que nombre de personnes viennent à consulter parce qu’elles ne parviennent pas à surmonter une difficulté ou une épreuve ( divorce, chômage, dépression, sentiment d’infériorité, échecs sentimentaux répétés, etc.), d’autres y viennent avec un besoin de développement personnel, avec le désir de se sentir mieux dans la vie, d'optimiser son potentiel.
Je ne connais rien au domaine de la psy
Aucun problème, il ne s’agit pas de travailler avec des concepts théoriques, mais simplement d’utiliser ce qui m’arrive dans ma vie quotidienne ou dans la séance elle-même et me laisser réagir par rapport à ces événements.
Ce peut être même un avantage de n’avoir pas de connaissance théorique ou livresque dans le domaine de la psy, car cela permet au travail de se faire de manière spontanée : de ce point de vue, la naïveté peut être un atout dans le bon déroulement du processus.
Si je fais un travail sur moi, je serai formaté et je perdrai ma singularité.
L’objectif de la thérapie n’est pas de formater selon un moule.
Bien au contraire, elle consiste à faire émerger la vraie personne existant au fond de nous, qui est unique, de la dégager des scories qui l’encombrent et de lui donner sa pleine liberté.
La thérapie, ça coute cher.
Le recours à la thérapie s’est considérablement démocratisé et toutes les couches de la population, même les plus modestes y font appel. Par ailleurs, je suis ouvert, en cas de difficultés financières, à la recherche d’un arrangement concernant le tarif de mes séances.
Je ne saurai quoi dire devant un psy silencieux
Je ne pratique pas le silence systématique !
J’adapte mon mode d’accompagnement en fonction du besoin du patient et de là où il en est-débutant ou chevronné-, sachant que l’objectif à terme est que le patient prenne de plus en plus son autonomie dans la conduite de sa thérapie.
J'ai peur, en m'engageant dans la thérapie, de remuer des choses difficiles, de détruire un certain équilibre.
Cet équilibre est souvent insatisfaisant, c'est pour cela qu'on vient en thérapie.
Certes, la thérapie n'est pas toujours un chemin de roses, et il est vrai que la thérapie va vous inviter à explorer, ici ou là, des endroits de vous marqués par une forme de vulnérabilité ; mais elle permet, dans le respect de votre rythme et de vos souhaits, de réaménager progressivement votre fonctionnement ; moins défensif, plus souple, plus adaptable aux circonstances de la vie, il sera plus économe en énergie : de ce fait, vous vous sentirez plus ouvert, plus tonique et plus autonome.
Le thérapeute est là pour vous servir de guide, mais, fondamentalement, c'est vous qui fait votre chemin.
Mon enfance, ma naissance, je n’ai pas envie de revisiter tout cela, c’est trop loin, je ne m’en souviens pas.
Oui, nos souvenirs sont partiels, flous, voire inexistants, lorsque nous remontons dans ces temps lointains de notre existence. Mais la thérapie va vous permettre, au travers de l’évocation de vos rêves nocturnes, par les rêves éveillés proposés par le thérapeute, d’accéder, grâce à l’état de lâcher-prise ainsi favorisé, à des images, des fantasmes, des intuitions qui viendront suppléer aux limites de nos souvenirs.
C’est aussi par ce chemin que nous pouvons laisser se réinstaller en nous les sensations, les connexions, les images positives dont nous avons manqués et qui participeront à l’émergence de l’être que nous sommes et qui n’a pas pu suffisamment se déployer du fait de l’environnement précoce qui a été le nôtre.